Une « dizaine de familles sont récalcitrantes à toute proposition de relogement par le Pays »a regretté Teva Rohfritsch.
PAPEETE, le 7 juin 2018. Eliane Tevahitua a interpellé le président du Pays pour lui demander que deviendront les familles installées sur les remblais du littoral de Outumaoro et concernées par une procédure d'expulsion. « 40 familles sont actuellement accompagnées par TNAD et l'OPH pour trouver une solution définitive de relogement », a assuré Teva Rohfritsch.
Les associations familiales à caractère foncier de Outumaoro ont alerté les représentants à l 'assemblée sur la procédure d'expulsion en cours pour les familles installées sur les remblais du littoral de Outumaoro dans le cadre du projet du Village tahitien. « Cette décision d’expulsion ordonnée par le président du tribunal de Papeete consécutive à une requête déposée par le Pays vise une nouvelle fois les familles qui résident, pour certaines depuis 40 ans, sur les remblais du littoral de Outumaoro au droit des terres Tunaiti, Teiviroa 1 et Atiio 2 », a souligné ce jeudi matin Eliane Tevahitua. « La justice française requière leur expulsion de manière imminente et leur enjoint de faire place nette dans les plus brefs délais. » Selon la représentante Tavini, « près de cinquante familles, comprenant adultes et enfants » sont concernées par cette procédure.
L'élue a ensuite rappelé que « ces remblais, dont la genèse remonte aux années 1970, proviennent en réalité des travaux d’aménagement de la route de dégagement ouest (RDO) entrepris il y a cinquante ans ». « Ils ont été déposés arbitrairement et en toute illégalité sur le bord de mer des terres précitées sans que le consentement préalable des propriétaires, en l’occurrence les consorts Irea, Ariipeu et Maau, n’ait été recueilli. »
« Quel sort comptez-vous réserver aux 50 familles qui vont être expulsées par la puissance publique. Iront-elles rejoindre la cohorte des sans abris et sans domicile fixe dont nous sommes devenus les témoins coutumiers ? », a-t-elle demandé au gouvernement.
Teva Rohfritsch, vice-président, a répondu que 40 familles sont actuellement accompagnées par TNAD et l'OPH pour trouver une solution définitive de relogement. « 31 sont susceptibles d'être bénéficiaires d'un logement OPH ou de bons d'aide à l'amélioration de l'habitat individuel (AAHI) », a noté Teva Rohfritsch avant de préciser qu'une « dizaine de familles sont récalcitrantes à toute proposition de relogement par le Pays » . « Nos services continueront de privilégier le dialogue individualisé pour trouver une solution avec ces familles », a-t-il conclu.
Les associations familiales à caractère foncier de Outumaoro ont alerté les représentants à l 'assemblée sur la procédure d'expulsion en cours pour les familles installées sur les remblais du littoral de Outumaoro dans le cadre du projet du Village tahitien. « Cette décision d’expulsion ordonnée par le président du tribunal de Papeete consécutive à une requête déposée par le Pays vise une nouvelle fois les familles qui résident, pour certaines depuis 40 ans, sur les remblais du littoral de Outumaoro au droit des terres Tunaiti, Teiviroa 1 et Atiio 2 », a souligné ce jeudi matin Eliane Tevahitua. « La justice française requière leur expulsion de manière imminente et leur enjoint de faire place nette dans les plus brefs délais. » Selon la représentante Tavini, « près de cinquante familles, comprenant adultes et enfants » sont concernées par cette procédure.
L'élue a ensuite rappelé que « ces remblais, dont la genèse remonte aux années 1970, proviennent en réalité des travaux d’aménagement de la route de dégagement ouest (RDO) entrepris il y a cinquante ans ». « Ils ont été déposés arbitrairement et en toute illégalité sur le bord de mer des terres précitées sans que le consentement préalable des propriétaires, en l’occurrence les consorts Irea, Ariipeu et Maau, n’ait été recueilli. »
« Quel sort comptez-vous réserver aux 50 familles qui vont être expulsées par la puissance publique. Iront-elles rejoindre la cohorte des sans abris et sans domicile fixe dont nous sommes devenus les témoins coutumiers ? », a-t-elle demandé au gouvernement.
Teva Rohfritsch, vice-président, a répondu que 40 familles sont actuellement accompagnées par TNAD et l'OPH pour trouver une solution définitive de relogement. « 31 sont susceptibles d'être bénéficiaires d'un logement OPH ou de bons d'aide à l'amélioration de l'habitat individuel (AAHI) », a noté Teva Rohfritsch avant de préciser qu'une « dizaine de familles sont récalcitrantes à toute proposition de relogement par le Pays » . « Nos services continueront de privilégier le dialogue individualisé pour trouver une solution avec ces familles », a-t-il conclu.